lundi, avril 09, 2007

J’ai voulu (faire tout d’un rien)

J’ai voulu t’offrir la lune
Tu m’as dit j’ai pas une thune
Et pour pouvoir à deux s’envoler
Que tu n’aimerais pas te ruiner

J’ai voulu te promettre fortune
Tu m’as répondu pour seule rancune
Qu’un grain de sable vaut mieux qu’une dune
Que plusieurs pensées valent mieux qu’une

J’ai voulu t’écrire un poème
Tu ne m’as laissé aucun je t’aime
Me précisant que pour aimer
Il fallait au moins désirer

J’ai voulu t’offrir mon corps
Tu ne m’as laissé qu’un désaccord
Prétextant que déjà vécues
Des brutalités tu ne voulais plus.

J’ai voulu t'offrir ma fragilité
D’un geste vif, tu m’as bousculé
M’informant que mieux qu’un trouillard
Au pire tu souhaiterais un vantard

J’ai voulu t’offrir mon amour
Tu as dit que tu y réfléchirais
Dans l’espoir de trouver autour
D’autres qui te conviendraient

J’ai voulu t’offrir tout et rien
Tu m’as laissé comprendre du moins
Que vouloir tout n’est preuve de rien
Mais celle qui aime bien, chatie bien.

Je ne veux à vrai dire plus rien
Vu que tu ne veux rien du tout
A regarder un peu plus loin
Mieux vaut qu'il n'y'ait rien entre nous

lundi, mars 26, 2007

Petite fille (Chronique d'une vie annoncée)

Hey, petite fille, toi qui as grandi
Reste toujours fidèle aux rêves que tu as choisi
Ne laisse quiconque se moquer de toi
En inventant des mots que tu ne comprends pas.

Hey, petite fille, garde encore dans ton coeur,
La joie, la tristesse, la candeur,
Risque, d'un oui, d'un non, à t'exprimer
Quand les autres font le choix de t'éviter.

Hey, petite fille, garde le souhait fragile,
D'être toujours reconnue, nier l'exil
Même si sous ta peau, bat en saccades,
Des sentiments orphelins, des brimades.

Hey, petite fille, même si tu as plus de 40 ans
Ca ne te donne pas le droit de souffrir autant
Assise sur ton lit d'hopital, à l'abandon,
Tu attends un amant, en retour d'un pardon.

Hey, petite fille, même si les années font souffrir
Les rides marquées sur ton visage
Ne gachent pas plus le paysage
Que ce cancer qui t'as fait mourir

Hey petite fille, oui, tout, vu d'en haut,
Nous semble si petit, si beau,
Et grace à toi, en ce jour je pense,
Que tout amour trouve nouvelle naissance.

Hey, petite fille, gardons ensemble le partage
D'un horizon parfait, sans nuages
Tu m'as rejoinds, tu es bien là,
Petite...Fille...Femme...Ma femme à moi.

mercredi, mars 21, 2007

Passion Virtuelle Prison Mutuelle

Je vis dans un monde plus que beau
Dans lequel tu poses des barreaux
Pour emprisonner mon amour
Et même si je souffre, je suis pour

Passion virtuelle
Prison mutuelle
Nos mots se mêlent
Nos âmes s'en mêlent

Je vis pour te dire en secret
Tous les mots qu'en moi je voulais
Dire à un autre amour possible
Tant pis si je manque ma cible

Passion virtuelle
Prison mutuelle
Nos amours se mêlent
Nos larmes s'emmêlent

Peu importe, tu ne me connais pas
Je n'attends rien de plus de toi
Ni l'amour ni même l'amitié
Je veux seuls tes mots consommer

Passion virtuelle
Prison mutuelle
Nos mots s'emmêlent
Nos vies se mêlent

Et je suis seul(e), tes mots m'aveuglent
Et je doute qu'un beau jour on veuille
Enfin se parler, se toucher
Donner un sens à nos pensées

Passion virtuelle
Prison mutuelle
Nos vues s'emmêlent
Nos corps s'en mêlent

Et même si je ne te dois rien
J'ai la peur, fidèle à demain
Que tu fermes un jour la fenêtre
De la croix qui lie nos détresses

Passion anormale
Prison de cristal
Les mots s'emballent
Le coeur fait mal

dimanche, mars 04, 2007

Détours (FreeSon)

Je regarde au loin dans ta vie
Parcouru de peines et d'envies
Destructeur soleil qui nous brûle
Prosterné, cloîtré dans ma bulle
Je regarde plus près de ton coeur
Voir ce qu'il y a à l'intérieur
Le signe d'une nouvelle prophétie
Un passé chassé de l'oubli

Refrain
Et je vois dans tes yeux si tendres
Une place un avenir à prendre
Je reviendrai sur mes doutes
Et je suivrai ta route

Je garde loin de moi tes promesses
Evite que mes larmes te blessent
Je n'ose pas encore te mentir
Bien trop peur de te voir souffrir
Je garde près de moi tout ton être
Fais briller plus que le paraître
Laisse libre cours à ta beauté
Mes yeux dans tes yeux consumée

Je garde loin de moi ta tendresse
Laisse à l'abandon tes caresses
Soucieux de trouver ton désir
Sous d'autres instants à ravir
Je garde près de moi ta folie
Passion qui jamais n'assouvit
Les mots que tu veux bien me dire
Oser le meilleur comme le pire

Je garde loin de toi des envies
Une Eclipse entre jour et nuit
Un désir plus fort qu'une lueur
Un sentiment vif dans mon coeur
Je garde près de toi l'espérance
Qu'un jour enfin j'aurai la chance
D'avoir dans mes yeux ton sourire
Rêveur d'un meilleur avenir

samedi, février 24, 2007

A demi-mots

Sous le silence de tes mots
J'ai découvert un cadeau
La sagesse de tes hymnes
Une joie d'une rareté infime

Sous le silence de tes gestes
J'ai découvert tout le reste
Une sensible intensité
Un contact à effleurer

Sous le silence de ta voix
J'ai découvert un émoi
Un chuchotement sonore
Un sentiment plus fort

Sous la caresse de ta main
J'ai découvert un parfum
Les courbes d'une ligne tendre
Un frisson auquel se prendre

Sous la coupe des tes faiblesses
J'ai découvert une promesse
Un défi bien plus subtil
Que le battement d'un cil

Sous la candeur de tes mots
J'ai compris à demi-mots
La largesse de ton amour
Un donné sans un retour

Sous le bruit de mon silence
Tu comprendras à ton tour
Q'après tout ce que je pense
Je laisse place à notre amour

dimanche, février 18, 2007

Subtilité

Quand sortent de ta bouche
Des mots qui font mouche
Que je ne comprends pas
Qu'il faut faire le premier pas
Pour trouver un peu le mystère
De ces mots, ces pensées, ces vers
Revoir un peu ton ortographe
Des phrases savoir les affres,
Tu dis souvent des mots cachés
Des mots qui veulent plus en donner
Plus que tu n'oses imaginer
En toi j'ai guétté la clarté
Rien ne mieux que la subtilité
L'absence de rien révèle le tout
De mon ego jaloux.

Abus de Confiance

A trop en vouloir
J'ai fini par croire
Que tout m'était donné,
Que tout se devait,

Pour ne plus souffrir
J'ai evité le pire,
Je t'ai donné ma confiance
A ton amour donné un sens.

A trop vouloir écrire
Ce que tu ne voulais pas dire,
J'ai voulu espérer
Un peu plus d'honneteté.

Mais ma confiance s'est perdue
Dans tes mensonges ingénus,
Loin des amours promises
Tu n'en a fait qu'à ta guise.

Sans le vouloir tu m'as trompé,
Ou peut-etre est-ce ce que tu voulais ?
A présent je suis décue,
De ta bonté je ne veux plus.

J'ai mis ma confiance en mon fort
Pour ne plus en donner à qui que soit,
Pour ne plus jamais avoir tort,
Et pour tout te dire, la prochaine fois,
Ne compte pas sur moi.

vendredi, février 16, 2007

Instantanés

Baisers volés
Instantanés
En voici le thème
Telle ta beauté en diadème

Je ne vois que par tes yeux
Je ne vois que par eux
Même si dans mon jeu
Tu vois ou en venir je veux

Rien de plus attirant
Que tous ces moments
Ou en secret j'ai volé
Une part de ta timidité

Plus intense le désir
Quand il finit dans un soupir
C'est pourquoi j'ai mis
Dans tes rêves un peu de vie

Arriver vers toi dans un sursaut
Faire des "je t'aime" plus que des mots
Te laisser surprendre instant
Te laisser vivre cependant

Plaisirs furtifs et intenses
Quand l'amour devient sens
Le plaisir est maintenant
Vivons en le gardant

Orage

Quand au dehors tout est calme
Et pourtant plane l'ombre d'un drame
Quelques gouttes de pluie
Tombent sur le sol décrépi

Quand au dehors tout est calme
Que l'oiseau encore se pame
Sur son lit, endormi
Le palefrenier enfin réagit

Quand dehors tout est gris
Que plus oppressante devient la nuit
On sent pointé comme une erreur
Un déséquilibre dans la moiteur

Quand au dehors la pluie redouble
Que de son lit sort la foudre
L'oiseau devient tout apeuré
Le sol se meut en un chantier

Quand au dehors l'orage éclate
Sans concession ni tact
Le palefrenier ne comprends plus
Pourquoi l'oiseau a chu

Quand l'orage devient tonnerre
L'horreur gagne la terre
La guerre éclate un peu partout
Fuyez, manants, cachez-vous

Quand l'orage prends fin
Il reste dans nos mains
Un souvenir de la pluie
Et du ciel, un souvenir gris.