Princesse (poème dédié à tite_-princess

Princesse du Nil
Ton corps fragile
Est une éloge à la beauté
Un sanctuaire de volupté
Un souvenir des jours heureux
Quand tu mettais ton saphir bleu
Pour plaire a ton roi
Mais ce n'était pas pour moi

Princesse de coeur
Ton affreuse douleur
N'est pas celle que tu crois
Il te reste un peu de moi

Les paillettes que ton coeur a jeté
Sur les rois de cette belle vallée
N'ont fait que te rendre malheureuse
Délaissée, tu es partie, honteuse

Mais tu n'avais pas vu
Quand ton heure est venue
Que j'avais laissé un message
Comme un tendre présage
Que j'aurai pu être à toi
Avant que vienne ton trépas

Noyée dans les eaux du Nil,
Tu n'as laissé qu'une idylle
A mon coeur meurtri
Que ta beauté a ébloui

Je suis seul à présent, triste sort
Je t'attends à mon tour dans la vallée des morts

Une guerrière du coeur For mara

Nobles dames et damoiseaux
N'a-t-on jamais vu corps aussi beau
Enveloppé dans ces draps couleur chair
La Dame Blanche s'élève de Terre
Les preux chevaliers sont sortis de chez eux
Laissant femmes et enfants au coin du feu
Paradant telle une fanfare astronomique
Les prétendants s'arrêtent devant la relique
Se prosternant tels des preux
Avancent vers l'autel et montrent déjà leurs jeux
Les regards fusent et donnent un parfum
De miel, d'encens et de Jasmin
La dame blanche toute émoustillée
Laisse encore ses chales pavaner
Mais soudain prise de nausée
La belle est vite transportée
Les chevaliers se massent à l'entrée
Mais n'entendent mots dans la chambrée
Un prêtre est déjà entré

La mort se fait sentir
Les preux sont contrains de partir
La déchéance n'est pas celle de cette femme

Mais de tous les partisans qui ont cru la détenir
En cela, telle une guerriere elle a du souffrir
Car des deux ames,
Seule celle de la femme l'ame a su se dévetir